La Paroisse

Eglise2Le passé de notre église

C’est en 1906 que l’on décide de fonder une nouvelle paroisse formée des villages de Clèbes, Verrey et Veysonnaz. Les déplacements à pied jusqu’à Nendaz deviennent trop fréquents et cela empêche beaucoup de paroissiens de pratiquer régulièrement. C’est l’abbé Luc Pont, alors vicaire à Nendaz, qui prit en main la création de la nouvelle paroisse et la construction de l’église.

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Document proposé par Roland Lathion

Partout dans le monde, les cloches tintent, sonnent, retentissent. En Valais, elles chantent. Le dimanche et aux fêtes religieuses une musique joyeuse, singulière, s'élève vers le ciel comme une offrande. Cadencées ou d'une douceur pleine de rêve, ces sonneries appellent les hommes à la joie, à la prière.

Dans un article de presse, commentant le livre du pasteur Marc Vernet, paru sous l'égide de la société suisse des traditions populaires, Jean Quinodoz, professeur de musique et Evolènard bien connu par chez nous, apporte un éclairage très intéressant sur les carillons valaisans et sur leurs origines. Nous reprenons ci-après quelques uns de ses développements :

« Le mot carillonner vient de quatrillon et quadrillonner, c'est-à-dire faire entendre une musique à l'aide de quatre cloches. Dans certains villages, les termes patois, tricodon et tricodonna, du latin tricodunum sont encore en usage.

La cloche a tenu, depuis les temps les plus reculés, une place importante, aussi bien dans la musique que dans les manifestations publiques. Pourtant il convient de faire une distinction entre sonner et carillonner. L'action de sonner signifie inviter, appeler; on sonne l'angélus, la messe, le tocsin, tandis que carillonner exprime le contentement, la paix heureuse. Le carillon possède les ressources et la magie de l'orchestre; c'est un orchestre aérien, l'orchestre liturgique des jours de fête et des dimanches gais. On sonne aussi le glas, pulsatio terroris, comme on disait autrefois, qui, sans être du carillonnage s'en rapproche. On peut sonner le glas avec une, deux, ou trois cloches. Un sonneur du mon village disait: «Aux enterrements mes cloches ne sonnent pas, ne chantent pas, elles parlent. » En effet, par une accentuation particulière et un rythme épousant très exactement certaines syllabes, on avait la conviction d'entendre cette sentence: Té mo, té mo, té bien mo, ce qui ne manquait pas de produire sur les assistants une impression bizarre et profonde. »

Ceux qui se sont spécialisés dans l'art campanaire sont unanimes pour situer dans les Flandres, dès le XVe siècle, la patrie du carillon. La France possède aussi quelques carillons intéressants et les Parisiens ont toujours été fiers de posséder ceux de St-Germain l'Auxerrois et de la Samaritaine. On raconte que Lully faisait le trajet de Versailles à Paris pour écouter la puissante et majestueuse sonnerie de Saint-Germain des Prés.

Jean Quinodoz, lui-même auteur de plusieurs compositions, signale l'existence en Suisse, du carillon de Genève, construit au XVIIIe siècle, puis restauré vers 1850, et celui de Pully-Rosiaz. Les carillonneurs étaient respectivement Pierre Segond, organiste à la cathédrale, et Marc Vernet, pasteur.

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14 septembre 2008

Il y a un siècle, les gens des villages de Veysonnaz, Clèbes et Verrey quittaient le giron paroissial de Nendaz afin d'édifier leur église et de constituer leur propre paroisse. A l'époque, cette séparation n'était pas un divorce. Elle était plutôt dictée par des impératifs liés à la pratique religieuse.

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montageVeysonnaz, Clèbes et Verrey

 

Pour atteintre le document de M. Jean-Philippe Glassey

 

A l'occasion du 100ème Dossiers photographiques