Généalogie

Les Mémoires et Documents de l'abbé Gremaud permettent de faire remonter plusieurs des familles de Nendaz, au XIIe et XIIIe siècles. Comme dans toutes les communes, il paraît impossible, à l'exception de quelques familles nobles, de distinguer plus tôt une famille d'une autre puisque l'on ne portait que le nom de baptême accompagné de celui du père ou de la localité. Peu à peu, l'augmentation de la population contraignit à parer à la confusion et à désigner plus clairement les individus, de là l'usage des noms de famille. Des éléments divers contribuèrent à leur formation. On peut les classer en quatre catégories :

1° Les noms de lieux ou de parchets.

2° Les noms de baptême.

3° Les noms professionnels.

4° Les noms tirés des particularités physiques. 

 

Noms de lieux.

Deleze small Une des principales et plus anciennes famille est la famille Délèze. Une version veut que l'étymologie de ce nom provienne de Deléglise, famille d'Entremont. Deléglise se prononce en patois Deleis, et par dérivation Délèze. Une autre prétend que Délèze veut dire la barrière ou claie de haie. Ces versions sont à notre avis erronées. Le mot Délèze vient d'une propriété. La majorie de Heiss est citée comme villa de Nendaz dans les chartes sédunoises au X I e siècle. En 1219, on trouve un Pierre de Heiss ; en 1250 un Aimgo de Eiss, en 1267 ce nom s'écrit Deys et, en 1300 Mariette Deys et ses frères doivent le quart des gardes du château de Tourbillon les dimanches.

En 1322, le fief s'appelle Daylleis. En 1439, le nom se latinise et s'écrit Deleysi. Au XVIè siècle, on trouve à Haute-Nendaz et à Veysonnaz des de Lise, en deux Delisse, Delese avec un s et enfin Délèze.

Au cours des siècles, la famille Délèze a fourni de nombreux magistrats et de nombreux prêtres. Permettez-moi de rappeler seulement M. Léger Délèze, qui fut, en 1848, grand châtelain et président du disain. Aujourd'hui encore, le président de la commune qui nous reçoit est M. Séraphin Délèze ; mon prédécesseur comme conférencier est le prieur du Val d'Illiez, Pierre Délèze, qui compte encore plusieurs confrères de ce nom.

Praz small Famille Praz : L'étymologie du nom Praz est facile. Il vient de Prato, pré. Dans la liste des revenus du Chapitre de Sion, figure, à la fin du XIIe siècle, un Marie de Pré. La famille Praz serait donc une des plus anciennes familles existant à Nendaz. En 1150 on trouve un Girard de Pré et, au XIVe siècle, ce nom s'écrit de Prato. En 1312, on trouve à Clèbes et à Veysonnaz, des taillables du nom de Pierre de Prato. Ce nom a été latinisé comme la plupart des noms à cette époque, tels que Imhof de Curia, Imoberdorf de Vico superiore. La famille Praz s'est répandue au X V I I e siècle dans tout le canton. Il y en avait à St-Maurice, à Conthey, à Sion, mais dès le X I X e siècle le nom s'est localisé à Nendaz, où il forme un important contingent du corps électoral.

Comme la famille Délèze, la famille compte de nombreux magistrats et prêtres. Permettez-moi de citer l'abbé Joseph Praz, (1861-1930) décédé récemment, précepteur de la famille de Courten et professeur de théologie dogmatique et de droit canon au Séminaire, ainsi que le chanoine Jean Praz, curé de Liddes. Je m'en voudrais de ne pas saluer spécialement ici M. le député Joseph Praz, qui, s'il l'avait voulu, aurait gravi, il y a quinze jours, les degrés de la suprême magistrature du canton.

Fragniere small Famille Fragnière. — L'étymologie du nom Fragnière est Fraxinus, le frêne, ou plutôt le lieu où croît le frêne. Là famille Fragnière s'appelait primitivement Fragnieri.

On trouve, en 1248, un Guillaume Fragnieri et, dans un acte de 1408, comme témoin, un Vüllermetus Fragnieri.

Cette famille s'est répandue à Nendaz et à Veysonnaz. Je tiens à rappeler ici le souvenir d'un membre de la famille Fragnière: le père Sébastien, (1835-1912), de l'ordre des Capucins, que tous les Valaisans ont apprécié pour sa bonté et sa piété.

Famille Bornet. — Le mot Bornet est d'origine germanique et signifie la « source » ou « fontaine ». Le parchet où se trouvait une fontaine a pris nom de Bornet. Cette famille est aussi très ancienne puisque, en 1344, on trouve un Villermus Bornet parmi les clercs et notaires qui ont juré de respecter les statuts du Chapitre, et qui, pour cet acte de soumission, reçurent protection, de la part des ecclésiastiques, alors quels autres notaires n'étaient pas reconnus par la chancellerie épiscopale. Parmi les personnes marquantes de cette famille, je me permets de citer le père Capucin Jérémie Bornet, (1837-1891), fondateur du Scholastica de St-Maurice et vers les années 1878, l'un des fondateurs de l'Ami du Peuple, ainsi que le juge Bornet de Sierre.

Famille Loye. Cette famille descend certainement de l'ancienne famille de la Loi, que l'on trouve déjà en 1221 dans des actes d'échange entre Saillon et le comte Thomas. En 1296, est mentionné un Richard de la Loi condamné à 15 sols d'amende pour avoir conduit du bétail à Sion, contre la défense du châtelain de Tourbillon qui voulait favoriser les jours de marché du bourg de Conthey. Cette famille est certainement la même que la famille de Lobio que l'on trouve à Nendaz en 1475 et la famille Delaloye qui s'est répandue à Ardon. L'étymologie du mot Loye est la suivante : La Loye veut dire, en patois, la galerie, comme en allemand Laube. A Nendaz, ce nom avait été donné à un hameau de Haute-Nendaz.

Les autres noms de familles de lieux sont les Coudray (de Colderay ou Coudrier) qui n'existent plus à Nendaz et sont répandues à Vétroz, Conthey et Chamoson ; du Croux, du latin Crux (la croix), il y a encore actuellement un endroit à Basse-Nendaz qui s'appelle le Cru.

La famille Villard, autrefois Devillard, que Georges Villard, vers 1650, a illustrée au service étranger. Le portrait de Georges Villard se trouvait à l'ancienne église de Nendaz. Villard était un nom de lieu près de Haute-Nendaz.

Cerisier, probablement la même famille qui s'appelle actuellement Cerise, vient du cerisier ou de l'endroit où poussent les cerisiers. On trouve, en 1414, Thomas Cerisier, de Nendaz, et en 1727, un Barthélémy Ciriesi.

Glassey2 small La famille Glassey qui vient probablement du nom de glacier, est répandue à Mase. Au XIVe siècle, le banneret des quatre villes de Bramois, Nax, Masse et Vernamiège, était un Glacier. D'ailleurs, un autel de l'ancienne église de Mase avait été élevé par un Glacier. Eu 1695, Jean Glassey est métral de Veysonnaz et exerce la justice et la basse police au nom de l'évêque. Il y eut un novice de l'ordre du St-Bernard qui fut, en 1874, pris par l'avalanche. Cette famille compte de nombreux magistrats, châtelains et grands-châtelains.

Les Chardonney viennent de l'endroit où il y avait des chardons. Cette famille a disparu de Nendaz, ainsi que les familles dou Bouil, du Bassin, comme Dubuis de Savièse, del Cortinal, du Jardin, dont on en voit aussi à Grimisuat et de Castellare.

Une famille qui va s'éteindre est la famille Brusson qui vient de Buisson C'est la même que celle de Fully.

 

Noms de baptême.

La famille Michelet, je n'ai pas besoin de vous le dire vient du nom Michel, comme Michellod et Micheloud. Cette famille a fourni les hommes les plus illustres de Nendaz. Citons Jean—François Michelet, notaire en 1810, président du dizain en 1817, puis grand châtelain jusqu'en 1840 II joue à cette époque un rôle important en défendant énergiquement les droits des Bas-Valaisans pour obtenir la proportionnelle, mais se rallie au gouvernement conservateur lorsque, en 1842, la jeune Suisse devint trop turbulente. Un autre François Michelet se distingue comme président du dizain. Citons aussi le chanoine Barthélémy Michelet, qui fut prieur de l'Abbaye de St-Maurice, † 1758, et laissa des notes très intéressantes sur l'Abbaye. A l'heure actuelle encore, la famille Michelet compte plusieurs prêtres, tel que le prieur de l'Abbaye de St-Maurice.

Mariethoz La famille Mariéthod vient du prénom Marie, Mariette, au génitif Marietti. On trouve déjà en 1439 un Marietti, Sauthier. Au dire de la légende, cette famille serait encore beaucoup plus ancienne, puisqu'elle descendrait d'un déserteur des armées de Charlemagne. La famille Mariéthod a donné au pays plusieurs notaires, et actuellement encore la ville de Sion possède deux avocats de ce nom.

Les autres noms provenant du prénom sont des noms qui ont disparu à Nendaz, tels les Agnetis, de Agnès ; Jacquod, de Jacques ; Crittin, de Christian, à moins que ce ne soit de la Crettaz; les Juliani, Juilland, Jollien qu'on trouve comme métraux de Veysonnaz en 1245, et les Perraudi, de Pierre.


 

Noms de métiers.

Fournier small

La famille Fournier, autrefois Fornir, qui, en patois, veut dire celui qui fait cuire le pain comme Fornoz, Fornage. Le prieur Pierre Délèze a trouvé dans un acte la phrase suivante : Combe Mollitor, allias Forneri, Fornir, ce qui veut dire que les Fournier s'appelaient aussi Combe et que c'est la profession de cuiseur de pain qui les a fait appeler Fournier. On trouve déjà des Forneri au XIVe siècle. Cette famille est, depuis bientôt 200 ans, la plus nombreuse de la commune de Nendaz.

Comme autres noms de métiers, citons les Piliparius (Pellissier) qui figurent, en 1344, dans les registres à Fey, et les Chatronnet, du métier de chatronnier qui datent à Nendaz du XVIIe siècle.

 

Qualités ou défauts physiques.

Famille Blanc. Autrefois Albus, Albi. En 1618, un grand banneret Albi figure dans les registres de Nendaz et, déjà au XIVe siècle, on trouve des syndics de Nendaz du nom d'Albi. Cette famille Albus ou Blanc s'appelait en allemand Weiss, Wyss; d'après une version, elle aurait quitté le Valais vers 1600, et aurait passé au canton de Berne sous le nom de Weiss. Elle aurait donné le jour à la famille du général de Weiss et de M. Gabriel de Weiss, avocat à Lausanne.

De la famille Blanc descendent aussi les Blanchet, Blanchard. Un certain Blanchard a fondé et doté la chapelle d'Haute-Nendaz en 1600.

Les autres noms provenant de qualités sont les Léger, Rufus, Brunet ; ces deux dernières ont disparu de Nendaz.

Lathion small Les autres familles, que je ne puis classer dans les catégories qui précèdent, sont les familles Lathion, dont l'étymologie nous est inconnue, et qu'on trouve en Entremont et à Salvan. On trouve au X I V e siècle, à Veysonnaz, une Marie Lathion. Ce nom viendrait-il de la montagne de Thyon. Il n'y aurait rien là d'impossible. Je laisse à mon collègue M. le député Lathion le soin de rechercher ses origines.

La famille Meytain ; en patois Meytain veut dire milieu, et tout porterait à croire que ce nom vient de là, mais on trouve des Meyten au X V I I I e siècle et la légende correspondante dit que ce seraient des Schwyzois qui seraient venus des Mythen pour s'établir à Nendaz. M. l'ancien conseiller Symphorin Meytain, qui a organisé avec tant d'amabilité la fête d'aujourd'hui, croit plutôt que Meytain veut dire en patois « l'homme » en opposition à « m a t e », la femme. Actuellement plusieurs pères capucins honorent cette famille.

Claivaz veut dire en patois une colline, une pente aride. Les Clèvaz de Nendaz viennent certainement de Sembrancher, ainsi que les Clèvaz de Martigny, qui ont donné au pays le Dr Claivaz, conseiller d'Etat en 1848.

Famille Bourban. D'où vient ce nom Bourban ? Des pince-sans-rire insinuent que ce nom viendrait des Bourbon, parce que certains membres de la famille Bourban avaient un nez « Bourbonnien ». Viendrait-il de borb, racine du mot français bourbier ? Le notaire Reymondeulaz croit que Bourban vient de Birnbaum. C'est un peu de la fantaisie. Le prieur Délèze a trouvé dans un texte le mot Bourban qui en latin voulait dire « banni du bourg de Conthey ». D'autre part, M. Tamini a trouvé à Turin, en 1419, la famille Bourban de Nendaz, qui écrivait son nom « Burbant » Il est regrettable que l'historien Bourban, chanoine de l'Abbaye de St-Maurice, qui a illustré cette famille par ses recherches archéologiques, n'ait pas fait une étude sur son nom de famille.

Broccard. Cette famille descend-elle du village de Broccard, près de Martigny ou du prénom Borcard que l'on trouve souvent dans les registres, sous « Borcardi » ? à moins qu'elle ne soit d'origine germanique Burkhardt.

Devène. Cette famille tend à disparaître à Nendaz. C'est probablement la même que la famille Devineis. Desvignes, Devinez. Un secrétaire de justice de la majorie de Nendaz s'appelait, en 1440, Devineis. D'autres croient que cette famille vient de San Rémi dans l'Aoste.

La famille Gillioz, du prénom Gilles ou peut-être de Gillioz, nom de lieu à Trient. Elle était autrefois très répandue dans tout le canton. La souche de la famille Gillioz de Nendaz est Isérables et celle d'Isérables viendrait probablement du Trient dont le principal village s'appelle Gillioz. M. Guex, de Vevey, qui s'occupait des noms de Trient, croit trouver une étymologie du mot Gillioz dans les Gillard, Joculatores ménétriers.

Cartoblaz. Cette famille tend aussi à disparaître et son étymoiogie est Christo oblatus (offert au Christ)

Revillod. Famille très répandue en France et en Savoie, probablement la même que Wuilloud, Revilloud, Revillon.

Les Théoduloz sont originaires de Grône et dérivent du prénom Théodule.

Métrailler. Origine d'Evolène, Salins.

Les Lambiel, venant du Haut-Valais et arrivés en même temps que les Gouverneurs.

Il en est de même des noms du Haut-Valais, tels que Locher, Mutter, etc.

Pitteloud. Cette famille vient de Vex ou des Agettes.

Les Vouillamoz (Vulliamus Guillaume) d'Isérables et les Vergères de Conthey.

Les familles Clerc, Oggier, Darioli, Gautschy, Briguet, Monnet, Gaillard, sont d'orgine récente.

Encore deux mots sur la progression des familles. En 1822, lors du recensement ordonné par la diète, le rang des familles, selon leur nombre était :

La plus nombreuse était la famille Fournier.

1. Fournier. — 2. Praz. — 3. Délèze. — 4. Bourban.— 5. Michelet. — 6. Lathion. — 7. Mariethod. —8. Glassey. — 9. Gillioz. — 10. Blanc. — 11. Blanchard. — 12. Broocard. — 13. Réveillon. :— 14. Fragnières. — 15. Cartoblaz. — 16. Loye.

Cent ans après, le rang est le suivant: Les Fournier restent les plus nombreux, puis : 2. Délèze. — 3. Praz. — 4. Mariethod. — 5. Glassey. — 6. Bornet. — 7. Michelet. — 8. Bourban. —9. Lathion. — 10. Gillioz. — 11. Chatronnet. — 12.Broccard. — 13. Blanc. — 14. Revillod.

On constate que les familles Fournier, Praz, Délèze restent toujours en tête de liste sauf que les Délèze ont dépassé les Praz et que les familles Bourban, Blanc, Revillod, Broccard et Lathion sont en régression, tandis que les familles Mariethod, Michelet, Glassey,Bornet, progressent.

Depuis 1827 plusieurs familles ont disparu de Nendaz. Ce sont : Harlittaz, Lavanthier, Copt, Vernaz, Tallagnon, Troillet, Udry, Dussex et Lugon.

Ce rapide coup d'œil sur les noms patronymiques, nous montre d'autre part que les anciennes familles de Nendaz, qui constituent la solide charpente de la population, ne se sont jamais laissé dominer par l'élément étranger. Elles ont conservé leurs anciennes traditions et le costume des femmes qui donne au pays un charme tout particulier.

En terminant ce petit exposé, je fais le vœu que la population saura résister à la tentation de la mode citadine.

Ainsi, la commune de Nendaz, par l'esprit de progrès, de travail et d'honnêteté de la population, par ses sites que la Providence a fait enchanteurs, et par le charme de son costume et de ses traditions, restera un des plus beaux fleurons de la Terre valaisanne.

Le 30 janvier 1730 Catherine Fauchère de Jean, d'Evolène, épouse Sébastien Fournier (1699) de Clèbes. De cette union naîtront deux fils qui auront une belle descendance: Edmond (05.09.1736) et Maurice (19.08.1738).
Edmond épousera le 31.10.1769 Marie Bovier d'Evolène. Ils seront les premiers Fournier et les ancêtres des Fournier d'Evolène aux dires du généalogiste Charles Albert Beytrison que je remercie chaleureusement.
Maurice qui sera lieutenant de l'abbaye de St-Maurice à Clèbes, et en 1798, agent national, aura une nombreuse descendance, à Clèbes d'abord, puis à Veysonnaz, Baar, Saclentse…

 

Descendance nendette des Fauchère d'Evolène

Maurice Fournier (19.08.1738) épouse en 1775 Anne Marguerite Praz (1750-1823) de François et de Barbara Praz de Clèbes. Leurs trois filles: I. Marguerite Fournier (1778-1840); II. Anne Marie Fournier (1784-1855);
III. Marie Fournier née en 1786, transmettront sous d'autres patronymes l'héritage généalogique des Fournier-Fauchère.

 

I. Marguerite Fournier (1778-1840) épouse en 1799 Léger Glassey (1781-1855) de Clèbes. De leurs sept enfants, deux se marieront:

A. Anne Marie Glassey (1801-1880) et B. Léger Maurice Glassey (1804-1879).

A. Anne Marie Glassey (1801-1880) épouse en 1821 Antoine Praz (1800-1866). Ils seront les parents de a) Jean Léger Praz (1823-1891); b) Anne Praz (1826-1891); c) Antoine Praz (1837-1895).

a) Jean Léger Praz (1823-1891) épouse en 1863 Anne Locher (18471865) de Pierre-Grosse. Leur fils Antoine (1864) épouse en 1885 Marie Filliez de Salins et sera le père de 1. Joséphine (1887) qui épouse Jean Bourban: les parents d'Yvonne, épouse de Lucien Glassey; 2. François (1892) qui épouse Adèle Dussex; 3. Lucien (1895) qui épouse Augustine Torrent: les parents de Denis et René4. Daniel (1897) qui épouse Albertine
Pitteloud: les parents de Denise et Hélène

b) Anne Praz (1826-1891) épouse en 1857 Jean Lathion (1833-1876) de Baar. Leurs enfants sont: 1. Jean Barthélemy Lathion (1859-1925); 2. Pierre Barthélemy Lathion (1862); 3. Antoinette Lathion (1869-1952).

1. Jean Barthélemy Lathion (1859-1925) épouse en 1884 Antoinette Monnet (1865-1960). Ils sont les parents d'Adeline (1890) épouse de François Fournier, boulanger de Ousse; Julienne (1894) qui sera d'un premier mariage avec Joseph Lathion, la mère de Cécile, Georges et Joseph; et d'un second mariage avec Etienne Praz, la mère de Raymond, Paul et Jacky.

2. Pierre Barthélemy Lathion (1862), maréchal, épouse en 1884 Anne Marie Praz de Veysonnaz. Naîtront à Veysonnaz :

a) Jean Lathion qui épouse Louise Délèze et sera le père de Thérèse, épouse d'Augustin Praz; Ida, épouse de David Théoduloz; Henri, mari d'Yvonne Fournier; Yvonne, épouse de Robert Berset et Aloys, mari de Micheline Fournier.

b) François Lathion (1894) qui épouse Hélène Fournier et sera le père de Théophile, mari de Bernadette Praz; Simone, épouse de Flavien Fournier; André, mari d'Ida Fragnière; Bertha, épouse d'Henri Théoduloz et Thérèse, épouse de Rémy Favre.

3. Antoinette Lathion (1869) épouse en 1888 Antoine Charbonnet et sera la mère de Lucien Charbonnet (1889) du Terry, mari d'Antoinette Glassey; Germaine (1896), épouse de Pierre Charbonnet; Marie (1898), épouse de Pascal Mariéthoz; Julien (1901), mari d'Aurélie Rosalie Richard, Haute-Savoie; Sophie (1903), épouse d'Ernest Délèze; Henri (1906), mari de Julie Charbonnet; Alice (1908), épouse de Victor Salfetti; et Aline (1911), épouse d'Adolphe Bornet (de Djyodjë de Dzâquye).

B. Léger Maurice Glassey (1804-1879) épouse en 1821 Marguerite Glassey (1794-1863) de Clèbes. Leur fils Maurice (1835-1888) épousera en 1878 Elisabeth Praz (1858) de Clèbes. Ils seront les parents de a) Jean Glassey (1880) qui épouse Marie Praz et sera le père d'Henri, mari de Lydia Fragnière; b) François Glassey (1882) qui épouse Antoinette Glassey et sera le père d'Etienne, Agnès, François et Célestin; c) Maurice Glassey (1888) qui épouse Marguerite Praz et sera le père de Bernadette, épouse de René Théoduloz.

 

II. Anne Marie Fournier (1784-1855) épouse en 1809 Barthélemy Antoine Praz (1786-1841) de Clèbes. Trois de leurs enfants auront une descendance à Clèbes:

1. Jean Antoine Praz (1815-1876); 2. Jean François Praz (1822-1910); 3. Jean Aimé Praz (1828-1883).

1. Jean Antoine Praz (1815-1876), dit «Tonyë» épouse en 1845 Anne Glassey (1821). Ils auront à leur tour trois enfants mariés à Clèbes: a) Jean Aimé Praz (1856-1897); b) Marguerite Praz (1859); c) Jean Antoine
Praz
(1864-1934).

a) Jean Aimé Praz (1856-1897) épouse en 1875 Anne Glassey; leur fille Antoinette Praz née en 1878 épousera François Praz et sera la mère de Cécile Praz, épouse d'Alphonse Praz, conseiller; leur fils Maurice Praz (1882) épouse Lucienne Fournier et sera le père de Célestine, Henri, Lucie, Aline, Henriette, Michel,
Francis et Cyrille; leur fille Marie Praz (1886) épousera
Jean Glassey et sera la mère d'Henri, mari de Lydia Fragnière; leur fils François Praz (1886) épousera Marie Glassey et sera le père de Flavien, Marcellin, Florence et Flavie, l'épouse de Francis Charbonnet.

b) Marguerite Praz (1859) épouse en 1885 Jean Aimé Praz (1854), de Clèbes. Leur fils Antoine Praz (1890), cantonnier, épousera Virginie Praz et sera le père de Marie Sylvie; Geneviève, épouse d'Aloys Fournier; Bernadette, épouse de François Praz; Gabriel, cantonnier, mari de Bernadette Fournier; Marguerite,
épouse de Nestor Théoduloz. Leur fille Marie Praz (1896) épousera François Glassey, conseiller et sera la mère de Cyrille Glassey, mari d'Aurélie Délèze; Céline, épouse de Max Praz; Noëllie, épouse de Guy Fragnière.

c) Jean Antoine Praz (1864-1934) épouse Philomène Glassey et sera le père d'Albert, mari de Lina Fournier; François, mari de Bernadette Praz et Aloys, mari de Rose Lathion.

2. Jean François Praz (1822-1910) épouse en 1849 Anne Marie Fournier (1828) de Clèbes et aura, par quatre enfants, une nombreuse descendance à Clèbes: a) Jean Aimé Praz (1854), b) Elisabeth Praz (1858), c) Marguerite Praz (1863), d) François Praz (1865).

a) Jean Aimé Praz (1854) épouse en 1885 Marguerite Praz (1859). Cette descendance se trouve sous ( II.1.b.)

b) Elisabeth Praz (1858) épouse en 1878 Maurice Glassey (1835-1888). Cette descendance se trouve sous (I.B.).

c) Marguerite Praz (1863) épouse en 1900 François Praz (1873). Leur fille Virginie Praz (1901) épouse Antoine Praz (1890), cantonnier. Généalogie se trouve sous (II.1.b). Leur fille Agnès Praz (1905) épouse Lucien
Délèze de Félix, instituteur.

d) François Praz (1865) épouse en 1911 Antoinette Praz (1878) de Clèbes. Leur fille Cécile sera l'épouse d'Alphonse Praz, conseiller.

3. Jean Aimé (1828-1883) épouse en 1872 Marguerite Praz (1841) de Veysonnaz. Ils sont les parents de l'abbé Jean Praz (1878), premier curé de Veysonnaz en 1909, décédé à Liddes en 1946. Les autres membres de la famille sont: a) François (1873) Conseiller, qui épouse en 1900 Marguerite Praz (1863) de Clèbes: deux filles: Virginie, épouse d'Antoine Praz, cantonnier, et Agnès, épouse de Lucien Délèze de Félix, instituteur; b) Maurice (1875) épouse Marie Fournier (cf. II.a.); c) Antoine (1876) épouse Marguerite Glassey. Ils sont les parents d'Alphonse Praz, conseiller; d) Marguerite (1880) épouse de Jean Barthélemy Fournier, et mère d'Amélie, épouse d'Adrien Fournier; Denis, mari de Marie Théoduloz; Adrien, mari d'Angèle Fragnière.


III. Marie Fournier (1786) épouse en 1809 Jean Barthélemy Glassey (17841846). Leur fils Jean Aimé Glassey (1812-1882) épousera Marie Anne Praz et sera le père de a) Jean Léger Glassey (1836-1904);
b) Jean Aimé Glassey (1845); c) Anne Glassey (1849).

a) Jean Léger Glassey (1836-1904) épouse Marie Fournier (1850) de Veysonnaz. Leur fille Antoinette Glassey (1879-1934) épouse Jean Bornet (1878) de Beuson, négociant, et sera la mère d'Innocente Bornet,
épouse d'Adrien Praz, et de Benoît Bornet, mari de Judith Locher. Leur fille Marie Glassey (1882) épouse François Praz (1888) de Clèbes et sera la mère de Flavien, Marcellin, Florence et Flavie.

b) Jean Aimé Glassey (1845) épouse en 1872 Anne Fournier (1852). Ils sont les parents de Jean Léger (1873), mari d'Antoinette Praz et père d'Isaline, épouse d'Antoine Dussex; Antoinette (1877), épouse de François Glassey et mère d'Etienne, Agnès, François et Célestin; François (1880), mari de Marguerite Fournier de Brignon et ancêtre des Glassey «da Murî»; Joseph (1887), mari d'Isaline Mariéthoz et ancêtre des Glassey «da Guerpècha»; Philomène (1889), épouse d'Antoine Praz et mère d'Albert, François et Aloys; Lucien (1893), mari de Marguerite Praz de Veysonnaz.

c) Anne Glassey (1849) épouse en 1875 Jean Aimé Praz (1856-1897). Leur descendance se trouve sous (II.1.a.).

En me promenant sur le site www.veysonnaz-chroniques.ch, je me suis attardé au texte superbe de Daniel Anet : « Sur les pas du Déserteur». Daniel Anet, mais aussi Giono, Madame Schülé, Jean Follonier et les autres ne pouvaient rapporter que des anecdotes glanées dans les chaumières, anecdotes modifiées au cours des ans pour s'habiller de légende, ce qui les rendait souvent plus attrayantes. Le Déserteur restera pour toujours un être mystérieux. Parmi les personnes qui l'ont côtoyé, il y a Marie-Jeanne Bournissin (ou Bournissen) dont j'aimerais esquisser la généalogie. Mais arrêtons-nous d'abord sur quelques détails qui me paraissent erronés ou peu probables :

1. Le déserteur est venu frapper à la porte... C'est une manière de voir les choses, mais je préfère la version de mon grand-père qui était le beau-frère de Jean Fragnière, fils du président, donc bien placé pour parler de l'arrivée du Déserteur. Ce qui n'a pas empêché la famille Fragnière du Cerisier et leurs cousins Bourban de La Crettaz, de véhiculer des erreurs que je vais essayer de gommer. Les plus beaux printemps et automnes de mon enfance, je les ai passés avec mon grand-père au mayen. J'avais droit tous les soirs à des histoires : histoires de revenants ou de châteaux hantés qui me donnaient la chair de poule, mais aussi récits de la Retraite de Russie et du passage de la Beresina. Parfois, pendant la pause de l’après-midi, nous rendions visite aux cousins Fragnière au mayen du Prachâvio. C'était là l'endroit idéal pour évoquer l'arrivée du Déserteur. Selon grand-père, un vagabond pointait le nez à l'orée de la forêt avant de se cacher puis de reparaître, anxieux et visiblement affamé. Jean-Barthélémy Fragnière, intrigué par ce comportement, l'invita en vain à s'approcher, puis lui présenta un quignon de pain sans plus de succès. Finalement, il lui jeta le pain comme on jetterait un os à un chien. Le vagabond s'en saisit et disparut en toute hâte dans la forêt. La scène se renouvela plusieurs fois, puis le mendiant, que l'on nommera plus tard «Déserteur», se laissa apprivoiser comme le renard du « Petit Prince ».

 

2. On pensait autrefois que le Déserteur était décédé à Bieudron. Mais les registres paroissiaux ont permis de corriger cette erreur. Charles Frédéric Brun, peintre alsacien, est décédé à Veysonnaz le 9 mars1871 à midi et a été enseveli à Basse-Nendaz le 12 mars à 11 heures. Cette confusion venait peut-être des récits qui narraient les difficultés rencontrées pour monter le cercueil jusqu'à Basse-Nendaz par un chemin verglacé. S'il fallait monter jusqu'à Basse-Nendaz, cela ne pouvait être que de Bieudron Aproz. On oubliait que la route Sion-Nendaz n'était pas encore construite et que pour se rendre à Basse-Nendaz, les Veysonnards comme les Nendards de la rive droite de la Printse devaient emprunter le chemin venant du château de Brignon qui traversait la Printse au bas du Village de Beuson et montait vers « Peteré » à l'entrée du village de Basse-Nendaz. Chemin qui existe encore mais qui pouvait poser problème à un convoi funèbre en plein hiver.

 

3. Si le Déserteur est arrivé à Nendaz vers 1846-47, Jean-François Blanc (1816-1894) le sera en 1848 en tant que premier président de la « commune moderne ». Son successeur sera en 1853 Jean-François Bourban de Haute-Nendaz, puis viendra en 1859, Jean-Barthélémy Fragnière, celui qui accueillit le Déserteur. Ce détail à rectifier uniquement parce qu'il me donne l'occasion de rappeler que Jean-François Blanc avait épousé Angélique Michelet (1807-1883), fille de Jean-François (1775-1848), notaire, grand-châtelain, et certainement l'homme politique nendard le plus influent de la première moitié du XIXe siècle. Son dernier succès avant de mourir le 20.09.1848 aura été de faire élire son gendre à la tête de la nouvelle commune.

 

4. Le président Fragnière (1809-1884) fut certainement la personne la plus proche du Déserteur. Marie Jeanne Bournissin l'était également, mais elle n'était ni l'épouse du président, ni sa mère supposée. D'où pouvait donc venir cette confusion? Vraisemblablement du fait que la famille Fragnière du Cerisier conservait religieusement des chaussures ayant appartenu à une arrière-grand-mère qu'elle croyait être Marie-Jeanne Bournissin. Celle-ci avait épousé un Fragnière et devait être très proche du Déserteur puisqu'elle était la seule femme lui ayant servi de modèle alors que ses sujets habituels étaient des saints et des saintes. Et qu'avaient-ils en commun ? J'ose une supposition. Jean-Barthélémy Fragnière avait accueilli le Déserteur au mayen du Prachâvio, c'est une certitude, et Marie-Jeanne Fragnière- Bournissin avait peut-être recueilli son dernier soupir. Cette supposition n'est pas sans fondement. On m'a parlé d'une grange au haut du village de Veysonnaz qui aurait été le dernier refuge du Déserteur: «la grange à Mamî». Or «Mamî», c'était Barthélémy Fragnière né en 1864 et qui épousera en 1898 Antoinette Bonvin. Il était le petit-fils de Marie Apollonia Fragnière, demi-sœur de Jean-Léger Fragnière, mari de Marie-Jeanne Bournissin.

Qu'en est-il en réalité ?

Marie-Jeanne Bournissin n'a rien à voir avec la famille Fragnière du Cerisier. Elle est née à Hérémence le 28.09.1813, fille de Nicolas Jean Antoine et de Marguerite Pralong. Elle est décédée le 21.08.1880 à Veysonnaz après être tombée d'un cerisier. Elle s'était mariée le 30.06.1835 à Jean-Léger Fragnière (1806-1846) de Veysonnaz. De leurs quatre enfants, signalons Madeleine, née en 1842, et Jean-Léger (1845-1898).

1. Madeleine épouse François Glassey (1834-1920) de Brignon. Une fille Antoinette (1867-1947) épousera Jean Mariéthoz (1864-1935) de Saclentse, le fameux chasseur qui faisait équipe avec Amédée Crettaz et Jean-Léger Bourban de Haute-Nendaz. Madeleine et Jean n'auront pas de descendance. Une autre fille, Marie (1869-1948) épouse Jean-Léger Praz (1862-1949) de Veysonnaz. Leur fille Virginie épousera Emile Gillioz de Brignon et sera la mère de Siméon et Cyrille.

2. Jean-Léger (1845-1898), conseiller (1890), épouse en 1889 Anne Marie Marguerite Praz. Leur fils Jean-Louis, né en 1890, infirmier, épousera en 1919 Victorine Héritier de Savièse, infirmière. Ils s'établiront à Chêne-Bourg où Jean-Louis sera conducteur de tramway. Leur fils Pierre-Henri, né en 1922, y travaillera en tant qu'électricien.

Marie-Jeanne Bournissin se remaria après la mort de son mari avec Maurice-Joseph Fragnière (1822-1887). Deux enfants naîtront de cette nouvelle union, Marie, née en 1853 et Jean-Joseph (1857-1891).

Le premier mari de Marie-Jeanne Bournissin avait, un frère, Joseph (1799-1876) qui est le père de Jean-Joseph Fragnière (1843-1908), le premier enterré au cimetière de Veysonnaz et grand-père de Florentin et d’Edouard Fragnière, d'Henri Bonvin, instituteur à Leytron et de Marie Salamolard, épouse du président Henri Délèze.

Paul Bourban

Ce document paru dans l'abécédaire de la Printse en 1991 déjà revêt une grande importance aussi pour les populations de Veysonnaz, Clèbes et Verrey, auxquelles s'intéresse particulièrement notre site, de par les nombreux mariages, les liens privilégiés, les échanges économiques journaliers et les déplacements incessants qui ont marqué la vie des communautés de part et d'autre de la Printse durant fort longtemps.

 

Si l'existence de villages à Nendaz est attestée par un document de 985, et l'existence d'une paroisse avant 1170, les documents et registres paroissiaux qui permettent une étude généalogique des familles de Nendaz et de Veysonnaz ne remontent pas au-delà de 1694.

A partir de cette année, les desservants de la grande paroisse de Nendaz et Veysonnaz ont tenu avec plus ou moins de précision les registres des baptêmes, des mariages et des décès. Il faudra attendre 1875 pour l'établissement de registres d'état civil. Signalons également quelques recensements cantonaux qui nous apportent un complément d'informations sur notre population. Les plus valables pour Nendaz sont ceux des années 1829, 1850, 1870 et 1880.


A. Anciennes familles présentes à Nendaz aujourd'hui

BLANC : Familles habitant Basse-Nendaz et Haute-Nendaz. Jean-Antoine de Basse-Nendaz épouse en 1853 Marguerite GAY de Bieudron; ce sont les ancêtres des Blanc de Fey. Les familles de Haute-Nendaz ont disparu, mais les descendants de Jean-François, président, sont nombreux à l'heure actuelle; citons les deux anciens présidents : Francis Fournier et André Praz.

BORCARD ( Broccard ) : Vers 1700 à Fey et Haute-Nendaz . Tous les Broccard actuels sont descendants des Borcard de Haute-Nendaz qui ont passé en 1857 à Fey et en 1882 à Basse-Nendaz.

BORNET: déjà nombreux vers 1700, surtout à Brignon et Beuson; mais aussi à Basse-Nendaz, Baar, Haute-Nendaz, Fey, APROZ, Saclentse (Veysonnaz, 1793).

BOURBAN : à Beuson et Haute-Nendaz ; la branche de Beuson essaimera à Brignon ( 1785 ), et Saclentse (1875) ; celle de Haute-Nendaz, à Basse-Nendaz (1762), à Baar (1870) puis Salins, à APROZ ( 1901 ).

CARTHOBLAZ: En 1715, Jean-Claude C. de Clèbes épouse Claudia Bornet de Basse-Nendaz ; en 1747, Léger C . de Basse-Nendaz épouse Marie-Légère Pierra de Saclentse , originaire de la Savoie; leur fils Antoine épouse en 1776 Anne-Marie Nicolier de Bagnes.

CLAIVAZ : Famille de Haute-Nendaz. Les Claivaz actuels sont tous des descendants de Jean, juré, du Cerisier/Haute-Nendaz qui épouse en 1707 Claudia Blan.

CLER : le 07.03.1698 décède Jean Cler de Basse-Nendaz. Sa famille était la seule du nom à Nendaz. En 1808, Jean-Barthélemy épouse Marie-Françoise Udry et s'installe à APROZ.

DELEZE : Nombreuses familles à Haute-Nendaz et Haute-Saclentz (Visinand). Elles essaiment à Veysonnaz (1694), Baar (1729), Saclentse (1751), Basse-Nendaz (1800), Biolley (1821), Brignon (1838), Fey (1862).

FOURNIER (ou Comba, ou Zappuis) : II y avait des Zappuis-Fournier à Veysonnaz, Basse-Nendaz et Verrey; des Comba-Fournier surtout à Verrey et Beuson entre 1700 et 1800. Fournier était déjà le patronyme le plus répandu. On le trouve en 1694 à Clèbes, Verrey, Veysonnaz, Saclentse, Haute-Nendaz, Beuson, Basse-Nendaz, Brignon; il passe de Saclentse à APROZ (1798), de Haute-Nendaz à Fey (1807) et de Clèbes à Baar (1817).

FRAGNERE : Familles de Haute-Nendaz et Veysonnaz. Si la branche de Haute-Nendaz dont il faut signaler Jean-Barthélemy (1809-87) qui accueillit le Déserteur et fut président de Nendaz (1859) - s'est éteinte, celle de Veysonnaz a essaimé à Clèbes (1817) et Verrey (1868). Marie-Jeanne Bournissin, peinte par le Déserteur, était l'épouse de Maurice-Joseph Fragnère de Veysonnaz (1853).

GILLOZ : Familles de Haute-Nendaz qui essaiment à Fey (1729), à Basse-Nendaz (1770), à Brignon (1800); puis de Fey à APROZ (1827) et de Brignon à Beuson (1899). Jacques-Joseph (1805-68) de la Loye/Haute-Nendaz fut curé de Chalais, d'Isérables et de Chamoson.

GLASSEY : Patronyme déjà très répandu vers 1700 puisqu'on le trouve à Veysonnaz, Saclentse, Clèbes, Haute-Nendaz, Brignon, Basse-Nendaz et Verrey; plus tard à Beuson (1799) et Baar (1875).

LATHION : Familles de Haute-Nendaz qui essaiment à Basse-Nendaz (1738), Saclentse (1749), Aproz (1819), Fey (1884); puis de Saclentse à Veysonnaz (1866), Verrey (1871) et Baar (1884).

LOYE : Familles de Haute-Nendaz et Planards. Le patronyme passera de Haute-Nendaz à Brignon (1768), puis de Brignon à Fey (1803).

MARIETHOZ : Familles de Beuson, Clèbes, Veysonnaz et Saclentse. Elles essaimeront ensuite de Beuson à Basse-Nendaz (1734), à Haute-Nendaz (1753), à Baar (1759); et de Haute-Nendaz à Fey (1781). La plupart des Mariéthoz de Haute-Nendaz et Fey sont des descendants de Maurice-Théodule Mariéthoz de Beuson qui épousa en 1753 Marie-Christine Villar de Haute-Nendaz.

MEITEN : II y avait vers 1700 des Meiten à Saclentse, Basse-Nendaz, Haute-Nendaz, Fey et Baar. Une branche de Haute-Nendaz s'est établie à Brignon (1798).

MICHELET : II y avait des familles à Veysonnaz, Saclentse, Baar, Fey, et surtout Haute-Nendaz. Elles ont passé de Haute-Nendaz à Clèbes (1722), Basse-Nendaz (1743), A (1883); et de Saclentse à Brignon (1729).

MUTTER : Familles de Basse-Nendaz, Baar et Haute-Nendaz. Elles passeront de Basse-Nendaz à Clèbes (1788), à Brignon (1849) et à Plan-Baar (1876).

PRAZ : Patronyme très répandu à Clèbes, mais que l'on trouve aussi à Verrey, Brignon, Basse-Nendaz, Veysonnaz et Haute-Nendaz. Il passera de Clèbes à Beauperrier (1737), Brignon (1773), Beuson (1800), Biolley/Brignon (1853) et Baar (1863). Les Praz de Fey viennent de Veysonnaz (1831) et de Haute-Nendaz (1893).

REVILLOUD : Une seule famille à Haute-Nendaz qui essaimera à Basse-Nendaz (1745), puis de Basse-Nendaz à Fey (1808), Haute-Nendaz (1827), Saclentse (1846) et Aproz (1895).

SERISE : Familles de Veysonnaz, Beuson, Fey, Plan-Baar (1730). Jean-Jacques Serise de Veysonnaz s'est installé à Brignon (1819). Georges Serise, absent de Nendaz, est sauf erreur le dernier de ses descendants masculins à porter ce nom.

THEODULOZ : Familles de Clèbes qui ont essaimé à Haute-Nendaz (1721), Brignon (1717), Basse-Nendaz (1733), Verrey (1741), Beuson (1776), Planards (1858); et de Verrey à Veysonnaz (1807).


B. Familles établies à Nendaz aux XVIIIe et XIXe siècles

BAERISWYLL : Famille d'origine fribourgeoise. Trois fils de Joseph-Laurent Baeryswill et Anne Bielmann s'établissent à Aproz/Sion vers 1850. Jean (tl876) et Ulrich (1813-92) feront souche à Nendaz.

BOVIER : La famille de François Bovier et Anne-Marie Moix de Vex s'est établie à Bieudron vers 1880. En 1882, leur fils Louis-François épouse Marie-Josèphe Vouillamoz d'Isérables.

CHARBONNET : Tous les Charbonnet de Nendaz descendent de Joseph Charbonnet, Savoie et Annilia Théoduloz de Beuson. Deux fils, Antoine, né le 11.05.1726 épousera en 1750 Marie-Christine Serise de Beuson; ce sont les ancêtres de Charles Charbonnet, instituteur. Michel, né le 31.05.1730, épousera en 1755 Marie-Catherine Favre de Clèbes. Leurs descendants passeront de Clèbes à Brignon (1784) et à Veysonnaz (1795); et de Brignon à Beuson/Terry (1844).

DARIOLI : Le 06.07.1814 naît à Basse-Nendaz Jean-Barthélemy Dariolle, fils de Joseph, Italie et de Marie-Antoinette Mariéthoz de Basse-Nendaz. Jean-Barthélemy épousera le 06.02.1853 Anne-Marie Fournier de Basse-Nendaz. Ce sont les ancêtres de tous les Darioli de Nendaz.

DAYER : Jean Dayer de Vex, son épouse Marie-Geneviève Fournier de Saclentse et leur fils aîné Jean-Pierre s'installent à Baar où naîtra le 27.01.1846 Jean-Barthélemy. Jean-Pierre épousera en 1881 Marguerite Délèze de Brignon. De leur union naîtront deux fils : Jean-Barthélemy, père d'Isaac, chanoine de St-Maurice et Pierre-Louis, père de Louis, pédiatre à Genève.

DEVENES : Le 03.10.1751, Jean-Pantaléon Devesnes (de Vena) Val d'Aoste épouse Anne Révilloud de Basse-Nendaz. Ce sont les ancêtres de tous les Devènes de Nendaz.

FAVRE : Une famille Favre-Luyet, originaire de Savièse s'est établie à Bieudron vers 1850. Une famille Favre-Crettaz de Vex s'établit à Baar. Un de ses fils, Jean-Antoine épousera en 1884 Marie-Antoinette Felley, originaire de Bagnes mais habitant Baar. En 1894, Jacques-Joseph Favre d'Isérables épouse Anne-Marie Praz de Haute-Nendaz. Leur fils Marius né en 1901 épousera en 1927 Antoinette Mariéthoz de Biolley/Basse-Nendaz.

FOLLONIER : le 31.08.1705 naissait Pierre, le premier enfant de Pierre Follony, Hérens (vraisemblablement Evolène) et de Légère Borcard de Haute-Nendaz. Un autre fils, Léger (1713) sera l'ancêtre de tous les Follonier de Nendaz et de quelques familles qui ont émigré en Argentine : Maurice-Joseph (1856), Jean-Léger (1857) et Pierre-Maurice (1859).

GAILLARD : Famille de Joseph Joachim Gaillard d'Ardon, établie à Bieudron vers 1870.

LAMBIEL : Quelques familles venues d'Isérables, dont celle de Joseph qui épouse Marie-Hélène Michelet de Haute-Nendaz et s'établit à Fey vers 1885.

LANG : Les familles actuelles de ce nom descendent de Joseph-Bernard Lang d'Isérables qui épousa le 27.08.1895 Marie-Philomène Délèze de Haute-Nendaz.

LOCHER : Le 10.01.1803, Jean-Louis de Jean épouse Marie-Florence Pitteloud. Leurs descendants habiteront Pierre-Grosse, Brignon, Beuson, Biolley, et (Baar).

MARET : Famille d'Aproz originaire de Conthey. Le 01.09.1803, naissance à Aproz de Jean-Marie, fils de Pierre-Alexandre Maret de Conthey/Aproz et de Pétronille Rapillard.

MARTIGNONI : Tous les Nendards de ce nom descendent de Joachim, fils de Charles-Joseph Martinau et de Catherine Agostini, de Gambarini, Italie, qui épouse le 16.04.1826 Anne-Marguerite Délèze de Haute-Nendaz.

MAYE : Joseph Maye de Chamoson épouse vers 1870 Marie-Philomène Clerc d'Aproz et s'établira à La Blettaz. Il épousera, une quinzaine d'années plus tard, Anne Fournier.

METRAILLER : Le 21.09.1815, naissance à Beuson de Jean-Joseph-Barthélémy, fils de Joseph Métrailler de Salins habitant Baar et de Marie-Légère Fournier de Beuson. La plupart des Métrailler de Nendaz descendent de Jean-Joseph-Barthélemy. Antoine Métrailler de Salins, habitant Baar également, épousera en 1822 Jeanne-Marguerite Lathion des Biolley, et en 1831, Catherine Michelig.

VOUILLAMOZ : Le 10.05.1821, Jacques-Hubert, de Barthélémy et de Jacquemetta Crettaz (Isérables), épouse Marie-Légère Délèze de Haute-Nendaz. Sept de leurs huit enfants (4 filles et 3 garçons) se marieront à Nendaz.

Quelques familles bien nendettes actuellement comme Theytaz, Laurenti, Germanier, etc., n'ont pas été signalées dans cette étude car leur mention n'apparaît dans les archives paroissiales qu'après 1900.


C. Anciennes familles dont le nom a disparu

BATAILLARD, BEER, BORRAT, BOSSON, BRUN, CHEVALLET, CRITTIN, CRUX, DOULE, MANOLYR, OUILLOZ (ou WUILLE), PELLIZOUX (PELLUCHOUD).

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